Les maîtres de Cadène sont, entre autres, Picasso, Le Greco, Bacon, Soulages. Il commence par peindre dans les noirs et les gris en 1970, qui figureront toujours dans sa palette, avant de travailler la couleur en 1995, qui explose dans ses œuvres. D’ailleurs, il reconnaît être un coloriste7.
Bernard Cadène surnomme son art « la barbouille » et se décrit aussi comme « un compositeur de musique entendant l’orchestre dans sa tête ». Il précise : « Ma peinture a un côté brut, rugueux, j’aime les épaisseurs, je ne fais pas dans la délicatesse ». Il se définit en outre comme un peintre de l’imaginaire, bien que ses sujets de prédilection soient empruntés à la vraie vie : les femmes, les paysages, les natures mortes, des scènes de vie au quotidien. Toute son œuvre est travaillée par le changement, le mouvement et la nouveauté. Ainsi, ses voyages en Haïti, en Afrique, à la Réunion, à l’Ile Maurice, au Portugal, à Saint-Domingue, en Italie… ont été de fortes sources d’inspiration.